Les "caisses" sont-elles vraiment "vides"?
La question du rétablissement des postes dans l'éducation nationale (ou dans d'autres service publics : justice, santé, equipements...) pose celle des moyens financiers dont dispose la France - ou d'autres pays( UK, Espagne, Italie, Grèce) subissant ces politiques de coupes massives dans les budgets publics.
Ainsi Laurent Fabius estimait que le rétablissement de ces postes n'était ni "la priorité", "ni sérieux", le projet socialiste n'ayant que 5 milliards d'euro à disposition...
On ne peut être qu'être surpris d'entendre "l'homme de gauche" reprendre le même refrein de la droite (Chatel, Bayrou.. :sur le thème des "caisses vides".
Ce ne sont pas les caisses qui sont vides. C'est la politique de cadeaux fiscaux aux plus riches (bouclier fiscal et autres niches et mesures de defiscalisation) qui ont siphoné l'Etat de ses recette.
Les plans de renflouements des banques ont coûté cher aux Etats, qui se sont endettés pour le plus grand profits de ces dernières (pratiquant des taux bien plus élevés en sens inverse). Aux contribuables (entendez classes populaires) et aux salariés de payer l'addition.
Les banques se sont enrichies grâce à la crise.
Cette équation est inacceptable!
En Grèce, en Espagne, au Portugal... en France, les plans d'austérité doivent être annulés et cesser immédiatement.
Cette dette, illégitime, doit être retructurée et annulée : hors de question de rembourser la dette dans les termes exigés par les banquiers, hors de question de rembourser des intérêts qui ne sont que le fruit d'une spéculation effreinée autorisée par une déreglementation sans limite des marchés financiers.
Les médias sous-estiment l'hostilité et la résistance croissante contre cette mise à sac générale de nos acquis sociaux.